<<< Printemps en Festes 2002: "l'Art de connoître le clavessin" >>>

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Editions Rubin

59 bis Cours Vitton

69 006 Lyon

Tél/Fax : (+33) (0)4 78 17 23 04

 

Description et fonctionnement

Origine de l'instrument

Allemagne vers 1425

Représentations et descriptions d'instruments dans les ouvrages des XVII & XVIIIèmes siècles

Encyclopédie Diderot & d'Alembert

Le déclin du clavecin

Dès la fin du 18ème siècle, et après plus de trois siècles de facture, le clavecin est abandonné.

Pourquoi ?

  • En France, à la Révolution, il représente l’instrument de la noblesse par excellence
  • C’est un instrument onéreux et " fragile ", nécessitant un entretien constant.
  • C’est un instrument considéré comme inexpressif en comparaison du pianoforte, capable de nuances.

Certains facteurs ont, cependant, essayé de rendre le clavecin expressif en le dotant d’un jeu de buffle, de genouillères et de jalousies d’expression.

Ils construiront également des instruments combinant clavecin et pianoforte.

Malgré ces innovations, l’engouement du public pour le pianoforte ne fera que croître et le clavecin sera petit à petit délaissé.

Le timbre du pianoforte ne sera, toutefois, pas du goût de tout le monde et certains resteront fidèles au clavecin, notamment Voltaire qui en 1774, compare le pianoforte à un " instrument de chaudronnier " !

L’évolution du langage et des goûts musicaux, favorisera le développement du pianoforte et entraînera, dès le début du 19ème siècle, le clavecin dans l’oubli.

Marin Mersenne 1636

 

 

La facture

Les cinq grandes écoles de facture

 

Les autres instruments à cordes pincées

Praetorius 1619

Le renouveau du clavecin

Après avoir été ignoré pendant une grande partie du 19ème siècle, le clavecin fait l’objet d’un regain d’intérêt à partir des années 1880 – 1890.

Les musiciens désireux de faire revivre la musique ancienne, s’aperçoivent rapidement qu’il est indispensable de la jouer sur les instruments pour lesquels elle a été écrite.

A cette époque, les clavecins anciens se trouvent le plus souvent injouables (il n’y a pas, ou très peu de facteurs susceptibles de les restaurer). Il faut, par conséquent, en construire de nouveaux ; on distingue alors deux directions :

  • Reconstruction " à l’identique ", en s’inspirant au plus des modèles anciens (Dolmetsch, Tomasini, Steingraeber).
  • Elaboration de nouveaux instruments, en appliquant les principes de construction du piano (Pleyel, Gaveau , Erard, Neupert).

Il naît une véritable collaboration entre les interprètes et les facteurs.

Dans ce renouveau du clavecin et de la musique ancienne, il convient de distinguer quatre grands courants d’interprétation :

  • En France, influence du piano romantique : recherche de sonorités et de couleurs, par le biais de registrations variées, grande technique digitale.
  • En Angleterre, approche à la fois musicologique et " instinctive ", souci de jouer sur des " instruments anciens ".
  • En Allemagne, influence de l’orgue et de J. S. Bach : approche intellectuelle, unité de style, et rigueur rythmique.
  • Aux Etats-Unis, synthèse de ces trois courants

Conférences dans le cadre des rencontres musicales de mars et avril

du 16 mars au 21 avril 2002

 

Exposition dédiée au Clavecin

présentée par

Jean-Pierre Rubin

 

dans les salons du

Château de Thoiry

 

 

Praetorius 1619

 

La facture de la "première heure"

Un nouveau répertoire

Warwick vers 1440

 

Horaires : tous les jours de 14h à 18h

 

Cette exposition s'adresse à tout public, mélomane, musicien ou non et également aux plus jeunes.

Composée de textes, photographies et schémas, elle est accompagnée de nombreux enregistrements, dont certains historiques et très rares, ainsi que de séquences filmées.

 

 

fronton casimir
Les Festes de Thalie : 19, rue de l'Eglise - F- 78 770 Thoiry -+33 1 34 87 48 37 - e-mail