Description
et fonctionnement Origine
de l'instrument Représentations
et descriptions d'instruments dans les ouvrages des XVII & XVIIIèmes
siècles Le
déclin du clavecin Dès
la fin du 18ème siècle, et après
plus de trois siècles de facture, le clavecin est abandonné. Pourquoi ?
- En France, à la
Révolution, il représente l’instrument de la
noblesse par excellence
- C’est un
instrument onéreux et " fragile ",
nécessitant un entretien constant.
- C’est un
instrument considéré comme inexpressif en comparaison
du pianoforte, capable de nuances.
Certains facteurs
ont, cependant, essayé de rendre le clavecin expressif
en le dotant d’un jeu de buffle, de genouillères et de
jalousies d’expression. Ils
construiront également des instruments combinant clavecin
et pianoforte. Malgré ces
innovations, l’engouement du public pour le pianoforte ne fera
que croître et le clavecin sera petit à petit délaissé. Le
timbre du pianoforte ne sera, toutefois, pas du goût de
tout le monde et certains resteront fidèles au clavecin,
notamment Voltaire qui en 1774, compare le pianoforte à un " instrument
de chaudronnier " ! L’évolution
du langage et des goûts musicaux, favorisera le développement
du pianoforte et entraînera, dès le début
du 19ème siècle, le clavecin dans l’oubli.
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La
facture Les
cinq grandes écoles de facture Les autres
instruments à cordes pincées Le
renouveau du clavecin Après
avoir été ignoré pendant une grande partie
du 19ème siècle, le clavecin fait l’objet
d’un regain d’intérêt à partir des années
1880 – 1890. Les
musiciens désireux de faire revivre la musique ancienne,
s’aperçoivent rapidement qu’il est indispensable de la
jouer sur les instruments pour lesquels elle a été écrite. A
cette époque, les clavecins anciens se trouvent le plus
souvent injouables (il n’y a pas, ou très peu de facteurs
susceptibles de les restaurer). Il faut, par conséquent,
en construire de nouveaux ; on distingue alors deux directions :
- Reconstruction " à l’identique ",
en s’inspirant au plus des modèles anciens (Dolmetsch,
Tomasini, Steingraeber).
- Elaboration
de nouveaux instruments, en appliquant les principes de construction
du piano (Pleyel, Gaveau , Erard, Neupert).
Il
naît une véritable collaboration entre les interprètes
et les facteurs. Dans
ce renouveau du clavecin et de la musique ancienne, il convient
de distinguer quatre grands courants d’interprétation :
- En France,
influence du piano romantique : recherche de sonorités
et de couleurs, par le biais de registrations variées,
grande technique digitale.
- En Angleterre,
approche à la fois musicologique et " instinctive ",
souci de jouer sur des " instruments anciens ".
- En Allemagne,
influence de l’orgue et de J. S. Bach : approche intellectuelle,
unité de style, et rigueur rythmique.
- Aux Etats-Unis,
synthèse de ces trois courants
Conférences
dans le cadre des rencontres musicales de mars et avril
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